Le président de l'ACAF demande des mesures plus sévères de lutte contre la corruption à une conférence de l'ONU
Le 13 juin, le président de l’ACAF, Milt Isaacs, a été invité à prendre la parole au Forum sur le contrôle des finances publiques et les stratégies de lutte contre la corruption dans le cadre de la 102e session de l’Organisation internationale du Travail (OIT) à Genève, en Suisse. L’OIT est un organisme spécialisé des Nations Unies.
L’ACAF s’est jointe aux dirigeants syndicaux membres de l’International des services publics (ISP) et a puisé dans son expertise en gestion des finances publiques pour fournir des conseils en matière de lutte contre la corruption afin de renforcer l’intégrité du secteur public et de la prise de décision gouvernementale.
Suivez ce lien pour écouter l’audio de la présentation (anglais seulement) : http://radiolabour.net/2013/june/corruption-240613.mp3
L’ACAF préconise depuis longtemps la transparence et la responsabilisation de l’État et, à cet égard, elle a publié une série de documents de politique portant sur l’amélioration du cadre de contrôle de la gestion financière du gouvernement du Canada.
En notre qualité d’agents financiers, nous savons combien la corruption peut avoir des incidences sur un pays. La corruption mène à l’appauvrissement du patrimoine national; elle nuit au développement des structures du juste marché et fausse la concurrence; et elle aboutit au gaspillage ou à l’utilisation inefficiente des ressources publiques. Les effets de la corruption sur la communauté financière et le tissu social sont les plus dommageables de tous : la corruption mine les services publics, la primauté du droit et la démocratie.
À la fin du forum, l’ACAF et les autres dirigeants syndicaux ont présenté une résolution de lutte contre la corruption aux dirigeants de l’OIT. La résolution demande un cadre juridique efficace qui amènera les gouvernements et les organismes privés à hausser la confiance du public et fera progresser les pays soucieux de l’éthique.
Étant donné les cas récents de mauvaise gestion des fonds publics qui retiennent l’attention du public, l’ACAF prend davantage de mesures en vue de renforcer les normes de responsabilité des finances publiques mondiales, au pays comme à l’étranger. Comme le monde devient de plus en plus interconnecté, les activités internationales influent inévitablement sur ce qui se passe au pays. Les organisations de travailleurs et de travailleuses ne peuvent plus se limiter aux affaires intérieures; nous devons être proactifs face aux enjeux mondiaux avant qu’ils n’atteignent nos rives.
C’est pourquoi l’ACAF a accru sa participation dans des activités et des partenariats avec des organisations comme l’ISP, l’OIT, la Confédération syndicale latino-américaine des travailleurs des organismes de contrôle public (ULATOC) et d’autres associations professionnelles et groupes de travailleurs et travailleuses.
Nous unissons notre voix collective pour faire apporter des changements positifs à la gestion des fonds publics et promouvoir l’importance du rôle que les agents financiers jouent. Grâce à notre adhésion à l’ISP, nous avons pu faire progresser notre programme de responsabilisation du secteur public auprès de la plus importante organisation internationale de travailleurs et travailleuses.
L’union fait toujours la force et, ainsi, le moment ne saurait être plus propice pour que les syndicats fassent front commun et collaborent à la poursuite des objectifs et des intérêts communs de la communauté FI globale. Ce que nous faisons à titre d’agents financiers a des répercussions sur tous les Canadiens et Canadiennes; nous sommes fiers du travail que nous accomplissons pour leur compte.
Date: 2013-06-19