Ce dont nous avons besoin au Canada aujourd’hui, ce n’est pas la division, ni la haine, ni la démonisation et la diffamation des fonctionnaires et de leurs représentants.

C’est de la compréhension dont nous avons besoin pour accepter nos différences et travailler ensemble pour créer un pays prospère pour tous et non pour quelques-uns.

Il nous faut un pays qui garantit que l’écart entre les « nantis » et les « non-nantis » ne continue pas de s’agrandir. Il nous faut un pays qui protège ses citoyens et citoyennes les plus vulnérables.

Il nous faut un pays qui comprend l’importance des services publics et qui respecte ceux et celles qui répondent à l’appel du service public.

Il nous faut des leaders qui contribuent à satisfaire à tous ces besoins et ne se cachent pas derrière des déclarations astucieuses qui dissimulent des agendas cachés.  Il nous faut des leaders qui estiment l’honnêteté et la transparence plutôt qu’une attitude vindicative et démonisante à l’égard de segments désignés de notre population, tels que nos syndicats.

En tant qu’agents financiers à l’emploi du gouvernement fédéral, nous faisons partie de ceux et celles qui offrent des services publics aux Canadiens et Canadiennes. Chacun et chacune d’entre vous entrez au travail et utilisez vos compétences dans le but de faire du Canada un pays qui satisfait aux besoins de ses citoyens et citoyennes.

Les données démographiques des fonctionnaires ont changé au cours des vingt dernières années. Elles sont devenues beaucoup plus professionnelles. Dans le groupe de FI seul, les qualifications professionnelles de nos membres ont plus que doublé.

Il y a eu beaucoup de déclarations sur le salaire moyen des fonctionnaires, mais très peu sur l’augmentation des exigences en matière de qualifications professionnelles. Dans la recherche de talent au sein du marché du travail actuel, les employeurs sont forcés de faire concurrence pour les éléments du bassin limité d’experts dans un domaine donné. Le fait de comparer les nouvelles données démographiques des fonctionnaires hautement qualifiés au bassin de dactylographes et de commis au traitement de documents papier des années 1960 est une comparaison entre des pommes et des oranges. Les temps ont changé, de même que la composition de la fonction publique.

Ceux qui désirent fausser cette réalité sont motivés par une idéologie, sans vouloir se préoccuper des besoins des Canadiens et Canadiennes qui dépendent des services gouvernementaux en première ligne.

Le fonctionnariat est un métier noble. Un grand nombre d’entre vous avez refusé des offres lucratives au sein du secteur privé afin de réaliser votre désir de contribuer au bien public. En retour, vous méritez le respect de votre employeur, une rémunération équitable et la possibilité d’exercer librement votre métier.

C’est avec tout cela à l’esprit que l’Association s’est jointe récemment à l’Internationale des services publics (ISP), une fédération mondiale de syndicats de la fonction publique qui fait campagne au nom de 20 millions de travailleurs afin d’assurer que les services publics disposent des ressources adéquates et de travailleurs bien formés à la prestation de services de qualité.

Grâce à notre adhésion à l’ISP, l’ACAF a accès à un ensemble de connaissances plus étendu, t à la possibilité de participer à des pratiques exemplaires et de partager l’élaboration de stratégies avec des organisations qui font face aux mêmes défis et visent les mêmes objectifs que nous.

Nous traversons une période difficile. Il est important que l’ACAF agisse proactivement pour protéger les intérêts de ses membres. L’Association s’engage à éliminer les obstacles qui nuisent à votre capacité de continuer à établir un cadre fiscal qui est la norme que d’autres pays adopteront.

 

Milt Isaacs, CMA, CPFA
President, Association of Canadian Financial Officers

 

04/02/2013