Le président de L'ACAF est préoccupé par le budget fédéral
L’Association canadienne des agents financiers (ACAF) est préoccupée par certains aspects du budget déposé aujourd’hui. L’Association représente les agents financiers travaillant dans la fonction publique fédérale et à NAV CANADA.
Bien que l’ACAF comprenne la nécessité de contrôler les dépenses et de gouverner selon nos moyens, elle craint dans une certaine mesure la méthode d’approche que le gouvernement entend adopter à cette fin.
« Il incombe aux fonctionnaires d’élaborer et de mettre en œuvre les programmes destinés à rétablir l’économie du Canada. Or, le gouvernement devrait se doter d’une procédure pour engager les fonctionnaires et leurs représentants dans l’examen des dépenses de l’État », a déclaré M. Milt Isaacs, président de l’ACAF.
Le gouvernement a annoncé aujourd’hui qu’il veut entreprendre un examen administratif. L’ACAF se trouve dans une situation idéale pour conseiller le gouvernement à cet égard. Elle peut aussi l’aider à éviter la restructuration des méthodes qui fonctionnent efficacement à l’heure actuelle pour les contribuables canadiens.
L’année dernière, on nous a dit que les fonctionnaires devaient faire leur part et que les augmentations salariales seraient limitées à 1,5 % par année pour deux ans. Parallèlement, le gouvernement a retiré aux fonctionnaires leurs droits de la personne bien établis en matière d’équité salariale.
Cette décision était inacceptable. Le gouvernement conservateur nous avait promis une saine gouvernance, mais il en est résulté des déficits structurels attribuables à un processus décisionnel reposant sur l’opportunisme politique plutôt que sur la saine gestion financière.
Le président de l’ACAF, M. Milt Isaacs, a conclu que « le gouvernement a omis de consulter ses partenaires sociaux dans l’élaboration du budget. Contrairement à ce qui se passe dans les autres pays, notre gouvernement ne consulte pas les grands syndicats représentant les fonctionnaires afin de tenir des discussions utiles sur les questions financières qui touchent tous les Canadiens et Canadiennes. »