À l’approche du 9 septembre, nous tenons à informer les membres de notre position concernant la décision de l’employeur d’imposer à la fonction publique fédérale centrale un retour au bureau trois jours par semaine (RTO3).

Dès le début, l’ACFO-ACAF s’est clairement prononcée contre cette décision, surtout compte tenu du fait que l’employeur ne l’a pas consultée avant de la mettre en œuvre. Malgré nos objections à l’exigence des trois jours de présence au bureau, nous reconnaissons qu’il est nécessaire d’établir une position claire relativement aux paramètres entourant le RTO3. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous un résumé présentant notre position sur les questions clés.

Notez que, bien que ce texte présente la position de l’ACFO-ACAF sur les sujets énumérés, il ne s’agit que de notre position et la position officielle de l’employeur varie d’un ministère à l’autre.

Position globale concernant le RTO3

Depuis l’annonce du RTO3 en mai, nous maintenons notre position selon laquelle un nombre minimum obligatoire de jours où les employés doivent se présenter au bureau n’a pas de sens, en particulier pour les employés des régions qui relèvent à distance de la RCN. L’ACFO-ACAF préconise une présence utile au bureau plutôt que des contraintes horaires arbitraires, et est fermement convaincue que l’accent doit être mis sur la qualité et l’impact du travail, plutôt que sur la simple présence physique au travail.

Souplesse dans le choix des journées au bureau
L’ACFO-ACAF préconise la souplesse dans le choix des jours de travail au bureau. Nous croyons que l’employeur devrait laisser les employés choisir leurs journées au bureau lorsque les exigences opérationnelles le permettent. Cette souplesse est essentielle pour que les employés puissent maintenir leur productivité et un équilibre travail-vie personnelle.

Jours de « rattrapage »

Nous sommes catégoriquement opposés à l’idée que les employés devraient rattraper les jours de travail manqués au bureau en raison d’un congé autorisé. Qu’il s’agisse de vacances, d’un congé pour obligations familiales, d’un congé de maladie ou de tout autre congé autorisé, il ne devrait pas y avoir d’obligation de compenser ces jours.

Jours fériés

De même, si un jour férié tombe un jour désigné comme jour de présence au bureau, les employés ne devraient pas être tenus de rattraper ce jour au bureau. Les jours fériés doivent être traités comme n’importe quel autre jour non ouvrable, sans obligations supplémentaires.

Espaces de CotravailGC

Le temps que les employés qui travaillent depuis un bureau satellite, tel qu’un espace de CotravailGC, devrait être comptabilisé comme temps de travail au bureau. L’utilisation de ces espaces de travail différents des lieux de travail habituels devrait être reconnue comme satisfaisant à l’exigence de RTO.

Trois jours par semaine ou 60 % de présence

L’ACFO-ACAF estime que si, au cours d’un mois, un employé passe 60 % de son temps de travail au bureau, cela devrait satisfaire à l’exigence de RTO. Ce calcul doit exclure toute forme de congé autorisé, tel que les congés prévus par la convention collective ou les politiques de l’employeur (par exemple, les congés avec étalement du revenu).

Critères pour exceptions

Les critères pour toute exception à la politique de RTO doivent être clairement énoncés et transparents. Les employés doivent être pleinement informés des conditions dans lesquelles les exceptions sont accordées afin de garantir l’équité et la cohérence.

Attribution du lieu de travail

Chaque employé doit se voir attribuer un lieu de travail principal. Si un employé doit travailler à deux endroits distincts, les dispositions de la Directive sur les voyages devraient s’appliquer.

#ÇaTravailleÀDistance

Bien que le 9 septembre ne soit pas encore arrivé, nous avons déjà remarqué des différences entre les ministères sur plusieurs des points susmentionnés; c’est pourquoi il était particulièrement important de faire connaître notre position et de défendre son application. Nous compilerons des renseignements par ministère au cours des prochaines semaines et nous les communiquerons aux membres et au SCT afin d’encourager une approche cohérente qui correspond à notre position.

Les membres de l’ACFO-ACAF peuvent être assurés que nous restons déterminés à représenter leurs intérêts et à plaider leur cause en demandant une approche équitable et raisonnable face au RTO3. Nous vous remercions de votre soutien constant, de votre dévouement et de vos efforts pendant que nous continuons à nous battre pour vos intérêts.

Pour toute question concernant le RTO3, veuillez consulter notre FAQ, qui continuera à être mise à jour au cours des prochains jours et semaines.

Pour trouver des ressources supplémentaires et des renseignements sur ce que vous pouvez faire dans la lutte contre le RTO3, vous pouvez consulter le site #ÇaTravailleÀDistance.