Comme vous le savez peut-être, la deuxième semaine de mai est la Semaine de sensibilisation à l’ACS Plus du gouvernement du Canada (s’ouvre dans un nouveau onglet). En cette semaine importante de reconnaissance et de promotion de la mise en place d’une politique d’intégration des genres et de réflexion sur l’intersectionnalité, il est décourageant et inacceptable de constater que le gouvernement néglige les principes qu’il prône en imposant une obligation, non fondée et non justifiée, d’une présence de trois jours au bureau.

Les divers aspects et l’intégration de l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) font défaut dans l’obligation de présence de trois jours au bureau. En effet, cette décision du gouvernement du Canada :

  • ne respecte pas les droits fondamentaux de nos membres;
  • ne tient pas compte de facteurs cruciaux tels que le sexe, le genre, la situation géographique, le statut économique, les capacités mentales et physiques, et d’autres facteurs liés aux groupes d’équité;
  • compromet l’engagement du gouvernement en faveur de l’équité et de la diversité.

Par conséquent, l’ACFO-ACAF prend des mesures immédiates et a déposé un grief soulignant le défaut de l’employeur d’adopter une politique inclusive fondée sur des considérations de genre et d’intersectionnalité en imposant arbitrairement une obligation de présence de trois jours au bureau. Qu’il s’agisse des répercussions sur les responsabilités familiales, les femmes sur le marché du travail, l’accessibilité, les disparités socio-économiques et autres, une prise en compte adéquate de ces facteurs aurait sans aucun doute mis en évidence les répercussions négatives de cette obligation sur les facteurs d’équité sociale de nos membres, qui sont principalement des femmes.

Nous croyons fermement à l’importance de l’intersectionnalité et à la nécessité d’intégrer les divers facteurs d’équité dans l’élaboration des politiques. Soyez donc assurés que nous sommes déterminés à défendre vos droits et à veiller à ce que des pratiques équitables soient maintenues dans vos milieux de travail.

Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de notre procédure de dépôt de grief ainsi que des activités organisées en opposition à l’obligation imposée par le gouvernement, dès que nous aurons plus de détails. Si vous avez des questions ou des préoccupations, n’hésitez pas à communiquer avec nous.