Détails concernant la proposition salariale de l’ACAF
Lors des séances de négociation des 17-19 mai, l’ACAF a déposé une proposition salariale prévoyant des augmentations salariales de 3,5 % par année sur une période de quatre à six ans. La proposition repose sur un examen factuel des facteurs inflationnistes, des groupes comparables dans les secteurs public et privé et des hausses de cotisations au régime de pensions de retraite. L’ACAF a présenté à l’employeur sa justification initiale du bien-fondé de sa proposition.
La justification donne une ventilation détaillée, par niveau de classification, de l’écart en dollars et en pourcentage entre les FI et les autres groupes professionnels de la fonction publique. L’analyse comparative révèle que l’équité interne dans les taux de rémunération s’impose pour tous les niveaux FI.
L’examen expose également la nécessité d’accroître la compétitivité des taux de rémunération afin de suivre le rythme des salaires sur le marché du travail dans le secteur privé. Des études du Hay Group et de CPA Canada font ressortir une disparité marquée entre les salaires des agents financiers du secteur public et les taux de rémunération dans le secteur privé.
La valeur réelle des salaires des FI accuse du retard depuis 2010 à cause des hausses du taux d’inflation et des cotisations au régime de pension de retraite. Il s’agit là d’une réalité commune à tous les travailleurs et travailleuses de l’administration publique fédérale dont les salaires ont subi une érosion constante par suite d’une décennie de mesures d’austérité. Un rajustement salarial compétitif s’impose pour redonner cette valeur réelle à notre communauté, rétrécir les écarts salariaux actuels et maintenir des professionnels des finances compétents en emploi dans la fonction publique du Canada.
Si vous des questions ou des commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec Scott Chamberlain (schamberlain@acfo-acaf.com).