Comme certains d’entre vous l’avez constaté, la couverture médiatique révèle que plusieurs syndicats de la fonction publique fédérale font face à des difficultés financières découlant directement de la mise en vigueur du budget de réduction du déficit du présent gouvernement. Le nombre des membres de ces syndicats a chuté à des niveaux tels que la structure actuelle de leurs cotisations ne soutient pas leur capacité fiscale et ils se voient obligés d’entreprendre la tâche ingrate d’introduire des options pour augmenter les cotisations.

J’ai le plaisir de vous informer que ce n’est pas le cas à l’ACAF. Bien avant que le réaménagement des effectifs ne figure dans les préoccupations générales, nous avons reconnu à l’ACAF la nécessité d’être une organisation rentable offrant à nos membres un rendement élevé de leur investissement. Depuis plusieurs années, nous avons entrepris l’examen de nos opérations pour trouver des façons de réduire les coûts tout en améliorant les services offerts à nos membres.

Parmi les mesures que nous avons prises pour améliorer l’efficience et l’efficacité, nous avons décidé d’acheter un immeuble à bureaux plutôt que de louer, menant ainsi à des épargnes annuelles de 160 000 $. Nous avons également instauré le vote électronique qui non seulement épargne 30 000 $ chaque fois que nous tenons une assemblée générale annuelle et que nous votons sur des propositions de conventions collectives, mais qui améliore aussi notre gouvernance et nous fournit des renseignements démographiques utiles pour nos négociations collectives et nos initiatives d’équité salariale.

En plus de mettre en application des solutions pour réduire les coûts, l’ACAF a décidé d’adopter une approche proactive dans sa façon de traiter la volonté du gouvernement de mettre en vigueur son Plan d’action pour la réduction du déficit (PARD).

Afin de minimiser les effets du PARD sur nos membres, nous avons mis en vigueur une campagne de défense de nos intérêts pour expliquer aux membres du Parlement les contributions des agents financiers au programme fiscal du gouvernement. Nous leur avons rappelé le rôle important qu’une gestion financière solide joue non seulement au pays, mais aussi de son impact sur la façon dont le pays est perçu dans le monde. Je sens donc que nos efforts ont porté fruit. Bien que la collectivité des FI ne soit pas immunisée contre le PARD, nos agents financiers ont été moins touchés comparativement à d’autres groupes professionnels.

Je peux vous assurer que l’ACAF ne cherchera pas à augmenter les cotisations à cause du PARD et nous n’anticipons pas non plus de réévaluation de la structure de nos cotisations pour quelque temps.

Notre engagement à votre égard consiste à continuer de nous concentrer sur la prestation d’excellents services de représentation, incluant la négociation collective, l’équité salariale, les demandes d’améliorations du perfectionnement professionnel et la réduction des effets du PARD sur notre collectivité.

Nous avons l’intention d’offrir un niveau exceptionnel de représentation sans augmenter les cotisations.

 

Milt Isaacs, CMA, CPFA

Président, Association canadienne des agents financiers

 

20/06/2012