La semaine dernière, des représentants du gouvernement, notamment la ministre des Sciences, Kirsty Duncan, la ministre de la Santé, Jane Philpott, et la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, Judy Foote, ont annoncé que le gouvernement fédéral prendrait les premières mesures en vue d’interdire complètement l’amiante. La ministre Philpott a avoué que cette interdiction « tarde depuis longtemps » et que l’objectif est de l’appliquer d’ici 2018.

Dans le cadre de cette initiative, le gouvernement a également annoncé la création de nouveaux règlements en matière de santé et de sécurité en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE) et un plan visant à élargir l’inventaire d’immeubles contenant de l’amiante qui appartiennent à Services publics et Approvisionnement Canada ou que le ministère loue, de manière à inclure tous les immeubles fédéraux qui en contiennent.

L’amiante est reconnue comme une matière cancérogène que l’on trouve dans des dizaines de milliers de maisons et d’immeubles au Canada et qui est responsable de milliers de décès chaque année. Son utilisation est condamnée par l’Organisation mondiale de la Santé et elle est interdite dans plus de 50 autres pays. L’exposition à la moindre parcelle d’amiante peut causer une maladie pour une période de 10 à 40 ans après le fait.

L’élimination de l’amiante dans les immeubles fédéraux constitue un enjeu important pour l’ACAF. Tout au cours de l’été dernier, nous avons participé au lobby du Congrès du Travail du Canada sur l’amiante et aux discussions à cet égard. Nous surveillerons de près l’inventaire des immeubles fédéraux qui sera publié en 2018 et l’état d’avancement de l’interdiction.

Il s’agit là d’un enjeu constant en matière de santé et de sécurité pour l’ACAF et il restera une priorité pour elle.

Si vous avez des questions, veuillez communiquer avec Scott Chamberlain (schamberlain@acfo-acaf.com).