Le président de l’ACAF réagit à la Mise à jour des projections économiques et budgétaires
Avec l’annonce que le budget du Canada est de nouveau déficitaire, Milt Isaacs, président de l’Association canadienne des agents financiers, réitère son appel pour une démarche d’approche plus progressive à l’imposition et à la production de recettes.
« Depuis au moins une décennie, les gouvernements de toute allégeance partout dans le monde réagissent à des nouvelles comme celle-ci en augmentant les compressions dans les services publics dans une dangereuse course vers le bas », a déclaré M. Isaacs. « Il est crucial que le premier ministre Justin Trudeau reste ferme dans l’engagement qu’il a pris de tenir compte des deux colonnes du grand livre et d’adopter des démarches d’approche progressives à la production de recettes. »
Dans les recommandations qu’elle a présentées au gouvernement au cours de la préparation du budget de 2014, l’ACAF a demandé des mesures ciblées, notamment l’élimination de la déduction pour option d’achat d’actions, la répression des prix de transfert erronés et du recours généralisé aux abris fiscaux ainsi que l’établissement d’une taxe sur les opérations financières. On estime que ces mesures pourraient produire jusqu’à 19,5 milliards de dollars pour le trésor fédéral.
« Si les coffres sont vraiment dégarnis, c’est à cause des décisions que les gouvernements successifs ont prises de favoriser les intérêts des multinationales, et non pas les Canadiens et les Canadiennes qui dépendent des services publics de haute qualité », a conclu M. Isaacs.
« Il est temps pour les gouvernements d’être justes envers tous les Canadiens et Canadiennes en étant responsables financièrement et en planifiant les moyens de financer les services dont ils et elles dépendent. »