Comme la plupart d’entre vous le savent probablement, il est prévu que l’équipe de négociation de l’ACAF retourne à la table de négociation le 16 février pour notre première séance de pourparlers depuis l’élection.

L’équipe de l’employeur s’est vu confier un nouveau mandat et elle compte aussi une nouvelle négociatrice principale. À maints égards, nous devions de toute façon repartir de zéro car peu de progrès avait été marqué sous l’ancien régime, mais les changements de personnel viennent souligner toute l’ampleur du redémarrage qui nous attend.

Pour notre part, nous penchons pour un optimisme prudent. Les commentaires des Libéraux durant la période électorale et depuis leur accession au pouvoir donnent à entendre que nous pouvons nous attendre à des négociations de bonne foi et à une ouverture d’esprit de l’autre côté de la table. Et la décision prise cette semaine d’abroger la loi qui conférait au gouvernement le pouvoir d’abolir unilatéralement le régime de congés de maladie – décision sans aucun doute dictée par la contestation constitutionnelle dont l’ACAF est partie prenante et la plainte auprès de l’OIT que l’ACAF a rédigée – est bien accueillie.

Chose peut-être encore plus encourageante, on s’est rendu compte que les économies de 900 millions de dollars liées à l’abolition illégale par voie législative du régime de congés de maladie, dont on a tant fait état, ne sont rien d’autres que des « mathématiques vaudou », pour reprendre les mots du leader du gouvernement à la Chambre, Dominic Leblanc. Comme le vice-président exécutif de l’ACAF, Dany Richard, l’a rappelé au Ottawa Citizen, nous faisons valoir ce point depuis le dépôt initial du budget.

Le mandat que la communauté FI nous a confié est clair depuis le début : l’ACAF ne doit faire aucune concession relative aux protections qui existent pour les membres qui tombent malades. Au cours de la dernière année, nous avons recueilli des exemples d’autres régimes de congés de maladie et d’assurance-invalidité de courte durée en place dans des organisation des secteurs public et privé partout au pays. Si le gouvernement reste résolu à changer le régime, nous ne manquons pas d’idées sur la façon de l’améliorer et de le rendre plus juste pour tous et toutes. Tout ce qu’il nous faut, c’est une équipe de l’autre côté de la table qui est habilitée à vraiment négocier et examiner des options.

Pour la première fois, des indices nous portent à croire que c’est effectivement le cas.

Si vous avez des questions, veuillez communiquer avec Scott Chamberlain (schamberlain@acfo-acaf.com).

 

Rob Hawkins
Vice-président de l’ACAF et président du Comité de négociation collective